My account of the causal role of consciousness in a physical world is modeled on Dretske’s celebrated explanation of the causal role of beliefs (something that Dretske himself never offered). First, behavior must be understood as a (broadly individuated) process that begins with some external stimulus causing some neurological event C, and ends with causing a bodily movement M (e.g., the Kennedy assassination is a process that begins with Oswald pulling the trigger at 12:30pm CST on November 23 in 1963 (...) in Dallas, Texas, but only ends half an hour later when Kennedy is pronounced dead at 1 pm CST). The internal neurological event C causes bodily movement M, but only by virtue of being recruited by natural selection to represent the instantiation of some external property F when properly stimulated under normal circumstances. But the reason why C causes M lies in the fact that C represents the instantiation of the external property F. I withdraw my hand from a hot surface because the activation of nociceptive specific neurons in my parietal lobe (together with the activation of neuronal patterns in my motor cortices) was recruited by natural selection to represent the tissue damage in my hand. The activation of nociceptive specific neurons causes my hand to withdraw but for the reason that it represents tissue data at the time that I felt pain in my hand. (shrink)

L'étude aborde la question de la méthode théologique, en considérant sa nature et sa typologie, ses possibilités et ses limites, ainsi que les conditions de sa légitimité devant les instances du «depositum fidei». On attribue une importance spéciale à la tension de fond entre l'usage de la méthode kérygmatique et de la méthode dialogale dans la théologie du passé, mais surtout dans le débat actuel, spécialement entre divers courants de la théologie de la transcendance, telles les «théologies de la parole» (...) et la «méthode de corrélation», ou encore entre les «théologies du mystère» et la «méthode transcendantale». Pareille tension s'aggrave dans les «théologies de l'immanence», telles les théologies de la «mort de Dieu» ou les «théologies de l'histoire», ou entre les «théologies de la modernité» et certaines «théologies de la praxis». A la fin de ce panorama du pluralisme méthodologique actuel, on formule certains principes fondamentaux sur le problème débattu. Finalement, on considère le caractère obligatoire du «depositum fidei» comme instance théologique définitive. (shrink)

La «question de l'Inconditionné» est développée par Paul Tillich dans une Religionsphilosophie pensée comme Logique de la raison religieuse et comme Théorie du sens, dans une perspective théonome. La présente étude analyse le projet du premier Tillich, après l'avoir situé en relation au paradigme de la Modernité. Tillich mène un double combat, face à l'«hybris religieuse» de l'hétéronomie et à l'«hybris culturelle» de la pure autonomie. Partant de la tension fondamentale entre identité mystique et différence éthique, le projet de Tillich (...) souligne l'aspect paradoxal et dialectique de la religion, son vouloir d'atteindre le contenu inconditionné à travers des formes conditionnées, sa résistance à être pur objet et concept d'une science. Dépassant le paradigme de la Modernité, Tillich construit une Philosophie de la Religion située dans le système des sciences, mais non fondée sur le conditionné, mais au contraire sur l'Inconditionné. Les éléments et catégories du religieux sont soumis à l'analyse à travers un processus méthodologique complexe, critique et dialectique, intuitif et vital; est ainsi formulée l'unité de sens entre le fondé, le fondant et le fondement ultime qui soutient tout. La dialectique du sacré et du profane, du divin et du démoniaque, de la foi et de l'incrédulité, de Dieu et du monde, est éclairée dans la perspective théonome; d'où est surpassée la pure autonomie, en lutte avec l'hétéronomie religieus. (shrink)

L'originalite du present recueil reside surtout dans le fait qu'il reflete dans toute sa diversite le champ mondial de l'attention philosophique au langage. Au lieu de se confiner dans un territoire particulier - que ce soit celui de l'hermeneutique allemande ou celui de l'analytisme anglo-saxon par exemple - il s'offre, tout au contraire, comme espace de confrontation authentiquement philosophique (et non de debat technique a l'interieur d'une ecole ou d'une tendance) dans lequel des pensees des langages se cotoient et se (...) rencontrent venues des horizons les plus heterogenes (informatique, theologique, hermeneutique, analytique, pragmatique, ideologique,...). Cette riche diversite manifeste aussi l'extraordinaire interet de la pensee contemporaine pour le langage, interet qui fonde peut-etre la veritable specificite de la philosophie du XXe siecle. (shrink)

L'article qui précède fait suite à deux autres que nous avons publiés ici même l'an dernier¹. Nous résumons d'abord brièvemnet ceux-ci parce qu'ils fournissent à celui-là la perspective dans laquelle il convient de le lire. La valeur que peut avoir le roman pour le psychologue ne consiste pas uniquement dans la description de types psychologiques qu'il lui fournit, mais aussi et surtout en ce qu'il contribue à former et à enrichir son expérience personnelle. Expérience, non pas dans le sens technique (...) et étroit de ce mot, mais dans sa signification originellement humaine: une aptitude à pénétrer autrui, à le comprendre du dedans, cœur. La rencontre d'autrui donne lieu à une triple connaissance: connaissance discursive, connaissance par Einfühlung d'une existence humaine concrète, rencontre dans l'autre du Dasein humain en général. C'est l'union de ces trois qui constitue la connaissance par le cœur, connaissance qui ne peut s'apprendre d'une manière théorique et ne s'acquiert que par l'exercice. Elle est à la base de toute compréhension psychologique réelle. Le roman de valeur, bien qu'il soit un produit de l'« imagination », transcende l'existence concrète dans la direction de l'être et par une sorte de recréation nous fait entrevoir les fondements et les destinées de l'homme qui sont le fond et le cadre de son existence concrète. Comment le roman s'y prend-il ? Par delà l'innerweltliche être-avec de Heidegger, qui nous fait saisir l'autre intentionnellement comme un objet dans le monde du souci, Binswanger a montré la transcendence possible vers un « über die Welt hinaus sein » selon le mode de la « Wirheit ». Seule cette relation avec l'autre, haussée au plan de l'intemporel, peut être, à travers la connaissance discursive, la base d'approche pour une connaissance psychologique fondamentale. Or cette relation le roman de valeur la rend possible, parce que tout en étant à la fois une création technique et un commerce sur le mode du jeu, il transcende cependant ces deux formes fondamentales de l'existence quotidienne, par le fait que l'« imagination » de l'auteur projette l'existence comme la concrétisation de l'être-homme comme-tel, ou, si l'on veut, du Dasein. Il est une « poétisation » qui rend possible la rencontre de l'autre sur la base commune du Dasein comme « über-die-Welt-hinaus-sein ». Malgré la non-existence du monde sur-réaliste que le roman évoque, ce monde n'est cependant pas irréel. Il représente l'élaboration concrète de la connaissance vécue que prend l'auteur des possibilités de la réalité humaine par la réalisation de ces possibilités mêmes. C'est précisément parce que les situations que le roman nous décrit ne sont pas celles que la vie nous donne d'éprouver, ne sont pas des photographies, qu'elles provoquent un recul et nous donnent accès à une connaissance plus pure de l'essentiel. Et l'auteur est grand, lorsqu'il réussit à évoquer dans son oeuvre un climat qui rendra possible au lecteur de communier avec lui et de pénétrer jusqu'au fond de la réalité humaine. Le roman devient alors une source importante de cette Daseinserkenntnis dont Binswanger nous parle. Sous ce rapport les romans de Dostojewski dépassent tous les autres. Ils sont véritablement une école de formation psychologique. Ses personnages sont autant d'incarnations du problème de la signification de l'existence. Problème que l'on ne trouve nulle part exprimé explicitement, mais que l'on sent toujours présent comme l'arrière-fond sur lequel se déroule le jeu des questions et des réponses. Par sa foi en la fécondité de l'amour désintéressé, Dostojewski nous met en contact avec la source ontologique de l'amour et de la haine, de la bonté et du péché. C'est à cause de cela que la lecture de ses romans peut, en raison de leur élévation même, devenir comme un tourment. Elle provoque chez le lecteur une sorte de crise où il se voit confronté avec cet être fondamental qui est pour chacun le sien propre. En un sens, l'homme dans les romans de Dostojewski est toujours le « vieil homme », l'homme qui est seul avec son angoisse et sa culpabilité, dans un monde où la mort se dresse devant lui, mais avec dans le cœur une nostalgie de rédemption et de paix, pleine d'espérance. Dans les personnages de Dostojewski c'est notre propre Dasein que nous découvrons, dépouillé de ses contingences spatio-temporelles. Et c'est précisément parce que cette découverte est impossible dans le déroulement fugace et toujours inachevé de la vie journalière, que le roman nous oiffre ici une image plus pure de l'existence, de ses possibilités et de ses fondements. Sous la conduite de Dostojewski l'homme se découvre soi-même à travers la crise existentielle comme une liberté authentique qui transcende son « être naturel » et sa « structure psychique », et par ailleurs il y fait l'expérience de son angoisse et de son vertige en face de sa propre ifinitude et de sa mort. Mais en toute crise il y a aussi l'attente d'une rédemption, la liberté de «homme nouveau», qui se réalise par le choix de l'acceptation et par là transcende le monde de l'angoisse et du souci vers l'intimité du « Heimat ». Nul n'a réussi comme Dostojewski à esquisser une image aussi claire de la réalité humaine, et c'est pour cette raison qu'il faut considérer son œuvre comme une contribution fondamentale à la connaissance psychologique et à la formation du psychologue. L'article publié dans ce numéro veut illustrer les considérations qui précèdent par le cas typique d'Hippolyte dans L'idiot. Alors qu'il veut vivre, l'homme doit mourir. Mais qui rentre en soi-même peut se demander si, dans le fond caché de nous-mêmes, le contraire n'est pas tout aussi vrai. C'est l'un des problèmes que Dostojewski n'a cessé de reprendre dans ses romans. Hippolyte, le jeune tuberculeux qui se voit tout près de la mort, en est une très importante élaboration. Ce jeune homme à l'intelligence pénétrante, mais aigri et humilié, nous offre l'image de l'homme désemparé devant l'irréductible conflit de la mort et de la vie. Il devra mourir bientôt, lui qui aurait voulu vivre « grand ». Il ne peut accepter cette mort insensée à laquelle le livre cette maladie qui lentement l'épuisé. C'est contre cette mort « naturelle » inévitable — le mur qui fait face à son lit de malade et les terribles scorpions qui hantent son rève — que s'insurge sa liberté. Il en vient à décider qu'il se donnera la mort lui-même, afin que sa mort soit au moins un acte libre. Mais auparavant il fait à ses amis la lecture de sa confession, « l'explication nécessaire », sous la devise: « Après moi le déluge ». Ce doit être l'expression de ses convictions dernières, la preuve de l'unique liberté que la nature lui concède encore. Mais quand il décharge son arme, il apparaît qu'il avait oublié d'y mettre la balle. Mais Hippolyte n'était pas seul. Le prince Myschkin, homme naïf à l'âme d'enfant, a deviné ses luttes intérieures dès leur première rencontre. Il a essayé de montrer à Hippolyte la voie de l'abandon comfiant où il pourrait se libérer de son orgueil et de son ressentiment. Mais Hippolyte n'a pas voulu s'engager dans cette voie. Il voulait garder la vie, et c'est pour cela qu'il mourut d'une mort en quelque sorte impropre et insensée. Ce choix d'Hippolyte, le choix de la révolte et du désespoir, ne s'offre pas à l'analyse ou à l'étude comme un problème scientifique. Il ne peut être approfondi que dans la rencontre avec une existence qui s'est choisie elle-même telle. C'est le mérite de Dostojewski de nous avoir montré dans la figure d'Hippolyte qu'un homme n'apprend à se connaitre soi-même ou à connaitre autrui qu'en faisant quelque chose, et de nous l'avoir montré avec un tel respect pour le secret de l'ultime destinée de l'homme. (shrink)

Foucault est fasciné par l’essai de Kant « Réponse à la question : qu’est-ce que l’ Aufklärung? » (1784) et s’y confronte à plusieurs reprises. Selon lui, l’essai représente une « charnière » entre les « trois Critiques » et son présent (l’actualité). Il contient « l’esquisse » de l’attitude de la modernité, que Foucault décrit comme attitude de la critique. Contre Foucault, l’article soutient que Kant, dans le cadre de sa réflexion sur le présent, tient des propos qui prétendent (...) à une validité intemporelle. Ensuite, l’essai s’adresse à un public érudit pour lequel les idées qu’il défend sont compréhensibles sans aucune connaissance relevant des domaines de la philosophie transcendantale et de la métaphysique. Enfin, l’attitude de la modernité est mieux décrite par le concept de « penser par soi-même » [ Selbstdenken ] que par celui de critique. Penser par soi-même vise l’état de majorité et « l’autoconservation de la raison » (Kant). (shrink)

Le névrosé est un homme qui demeure infantile et s'enferme dans un refuge imaginaire. Sans courage, il est prisonnier des angoisses primitives. A partir d'une compréhension de la relation fondamentale entre l'angoisse et le courage s'éclaire la valeur proprement humaine de l'amour humain, de la rencontre, de la confrontation et de la liaison entre le Moi et le Toi comme une existence sous la forme du Nous - la „liebende Wirheit” dont parle Binswanger. Le mysterium tremendum de l'amour personnel pour (...) un ‘étranger’ - qui n'est donc n i la mère n i le père - est un risque existentiel par essence, c'est le franchissement du seuil vers une forme nouvelle de l'existence du Dasein. C'est la raison pour laquelle la route vers le Toi passe par l'angoisse et que l'engagement dans cette voie présuppose un Moi libre, courageux et responsable. C'est ce que nous apprend déjà le dicton : „Qui veut épouser la fille du roi doit d'abord supporter le tremblement de l'angoisse”. Le courage qui est ici nécessaire s'accomplit dans la liberté heureuse de ce qu'on a appelé le „discours-révélant” -par lequel le „langage-du-désir” de notre inconscience originelle est assumé et qu'il accomplit sa signification. (shrink)

RésuméExiste‐t‐il une Méthode selon laquelle les résultats de la recherche dans une discipline telle que les mathématiques peuvent être intégrés à la recherche philosophique? Cette question est traitée à l'aide de trois exemples: celui de la philosophie cartésienne, celui de l'empirisme logique et finalement celui de la philosophie ouverte.Une seule et même procédure méthodologique se dégage d'ailleurs à toute autre tentative d'intégrer les résultats d'une recherche scientifique à la philosophie. Elle est essentiellement la suivante:Une telle procédure n'est valable que si (...) l'idée de justesse fait son entrée dans la philosophie. Une philosophie qui s'établit dans une intention de justesse s'engendre et s'organise en une perspective mentale telle que le savoir assuré y trouve sa place légitime. Le savoir n'y entre d'ailleurs que sous la forme d'hypothèses à faire valoir, d'hypothèses éprouvées et non totalement certaines.La philosophie cartésienne et la doctrine de l'empirisme logique sont à rejeter parce qu'elles proposent chacune pour son compte une conception des mathématiques que la recherche réelle ne confirme pas.La philosophie ouverte cherche au contraire à en tenir compte dans la conception des mathématiques qu'elle prétend engager dans une perspective philosophique adéquate, des résultats les plus récents de la recherche sur les fondements et la méthode des mathématiques. (shrink)

Au cours des années 1970 (qui furent, dans plusieurs pays, celles de la libéralisation de Vavortement), la question du statut de Vembryon humain fut surtout débattue en termes de libertés individuelles : droit des femmes à disposer d'elles-mêmes, vs. ‘droit à la vie' du fœtus caché dans le corps de sa mère. Dans les années 1980, avec l'application des techniques de procréation ‘artificielle' au traitement de la stérilité humaine, l'accent est mis sur une responsabilité collective à l'égard de l'embryon séparé, (...) conçu en éprouvette, mis au congélateur, convoité par la recherche lorsqu'il n'est pas rendu à un utérus maternel. « Il est urgent de déterminer le degré de sa protection juridique », dit l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (Recommandation 1046, 1986). Mais il n'existe pas de consensus sur les fondements philosophiques d'une telle protection. Le but du présent article n'est pas d'ajouter une thèse de plus à une littérature internationale déjà considérable, mais de situer les positions et arguments en présence, pour éclairer un débat qui touche, entre autres, aux sources du respect dû à la personne humaine. The European Parliament has recently expressed the view that human embryos and fetuses are endowed with human dignity, and that a definition of the degree to which they should be protected by law is urgently needed (Recommendation 1046, 1986). There is however no consensus on the philosophical grounds for such a protection, or on the degree to which embryos and fetuses should be treated as persons. This paper contrasts the biological (natural) and ethical (cultural) criteria of person hood and their underlying ontologies, examines the arguments in favor of taking a pragmatic line rather trying to decide when human beings become persons, and suggests that the pragmatic attitude in fact implies a developmental ontology. (shrink)

Pour étendre la notion d'entropie, l'auteur tente de dégager la signification de la “probabilité relative” w de Boltzmann dans sa formule S = k.log.w. Celui-ci introduit implicitement une partition d'un ensemble E de molécules en classes d'équivalence, les divers états macroscopiques du gaz; w est le rapport de la probabilité de l'état dont on cherche à définir l'entropie à celle de l'état le plus improbable.L'auteur propose de généraliser le concept toutes les fois ob sur un ensemble probabilisable E il sera (...) possible de faire une partition.La “complexité d'une structure” peut être définie par le nombre d'aspects différents que peut prendre le graphe sous-jacent à celle-ci. Alors toute stricture a une probabilité d'occurrence, et l'on peut y définir une G-entropie.Appliquant ensuite ce concept à la théorie de l'information de Shannon, l'auteur montre que la quantité d'information apportée par un message est différente de la G-entropie, mais que les deux grandeurs y prennent fortuitement la même valeur. Le concept permet également d'introduire une information liée au message, une autre au “code”, et une information totale.Le concept d'émergence permet ensuite de comprendre la raison pour laquelle celle-ci s'accompagne d'une augmentation de G-neguentropie.L'entropie est considérée depuis Boltzmann comme une borne mesure du désordre d'un gaz, d'où son intérêt en morphogénèse, en théorie des systèmes, et de l'information. Cependant son application directe pose des problèmes, et il parait préférable de tenter auparavant de généraliser le concept en le randant plus abstrait. La première difficulté à laquelle on se heurte alors est l'interprétation du nombre w de la formule de Boltzmann. (shrink)

Artificial intelligence plays an important role and has been used by several countries as a health strategy in an attempt to understand, control and find a cure for the disease caused by Coronavirus. These intelligent systems can assist in accelerating the process of developing antivirals for Coronavirus and in predicting new variants of this virus. For this reason, much research on COVID-19 has been developed with the aim of contributing to new discoveries about the Coronavirus. However, there are some epistemological (...) aspects about the use of AI in this pandemic period of Covid-19 that deserve to be discussed and need reflections. In this scenario, this article presents a reflection on the two epistemological aspects faced by the COVID-19 pandemic: The epistemological aspect resulting from the use of patient data to fill the knowledge base of intelligent systems; the epistemological problem arising from the dependence of health professionals on the results/diagnoses issued by intelligent systems. In addition, we present some epistemological challenges to be implemented in a pandemic period. (shrink)

What are things like the Supreme Court? Gabriel Uzquiano has defended that they are groups, entities which are somehow composed of members (at certain times) but which, unlike sets (or pluralities), allow for fluctuation in membership. The main alternative holds that 'the Supreme Court' refers (at any time) to the set (or plurality) of their members (at the time). Uzquiano motivates his view by posing a metaphysical puzzle for this reductive alternative. I argue that a parallel reasoning would also find (...) a corresponding 'puzzle' in the case of singular terms like 'The Chief Supreme Court Justice'. (shrink)

"Aujourd'hui, notre pitié ne s'arrête plus à l'humanité. Elle continue sur sa lancée. Elle repousse les frontières. Elle élargit le cercle du semblable. Quand un coin du voile est levé sur l'invivable existence des poules, des vaches ou des cochons dans les espaces concentrationnaires qui ont succédé aux fermes d'autrefois, l'imagination se met aussitôt à la place de ces bêtes et souffre avec elles. L'homme moderne est tiraillé entre une ambition immense et une compassion sans limite. Il veut être le (...) Seigneur de la Création et il découvre progressivement en lui la faculté de s'identifier à toutes les créatures. Ainsi s'explique l'irruption récente de la cause animale sur la scène politique. La nouvelle sensibilité aux animaux aura-t-elle le pouvoir de changer la donne ou l'impératif de rentabilité continuera- t-il à faire la loi, en dépit de tous les cris du coeur?" A. F. (shrink)

Response to Max Kölbel: "A Criterion for Objectivity", Theoria. Revista de Teoría, Historia y Fundamentos de la Ciencia: Volume > 15 > Issue: 2.

According to the simple proposal about rigidity for predicates, a predicate is rigid (roughly) if it signifies the same property across the relevant worlds. Recent critics claim that this suffers from a trivialization problem: any predicate whatsoever would turn out to be trivially rigid, according to the proposal. In this paper a corresponding "problem" for ordinary singular terms is considered. A natural solution is provided by intuitions concerning the actual truth-value of identity statements involving them. The simple proposal for predicates (...) is then defended, by exploiting corresponding intuitions concerning statements involving their nominalizations, in an analogous manner. (shrink)

Le mot 'goût' désigne non seulement le discernement et l'appréciation gustative des qualités des aliments et de la boisson, mais aussi le choix de ce qui, dans un milieu cultivé, est estimé comme étant 'de bon goût'. Ce qu'on appelle 'goût' chez les animaux est une forme du sens chimique, par laquelle l'animal remarque ce qui est comestible. C'est sur la base de cette fonction sensorielle que s'appuye le goût humain. Celui-ci se développe chez le jeune enfant dès qu'il apprend (...) à goûter, à prendre goût a quelque chose, et cela en conformité avec les préférences du milieu ambiant, références que peu à peu il adopte et fait siennes. La formation du goût comporte donc une relation permanente au milieu social ainsi qu'à la langue qui, dans la civilisation, précise tout discernement et toute appréciation. Le plaisir du goût qui juge de la qualité des aliments et des boissons a une valeur exemplaire pour toute relation à ce qui est éprouvé, apprécié et préféré d'une manière sensorielle. C'est cela qu'on dit être 'de bon goût'. Dans une société dont la civilisation et la prospérité sont en progrès, le bon goût exerce une fonction sociale. Mais cette fonction est différente de celle de l'art. Le beau à d'autres dimensions que ce qui est 'de bon goût'. Et dans le phénomène de la mode le bon goût semble pouvoir railler parfois le sens artitistique, sinon la civilisation elle-même. Le domaine du bon goût est comme un domaine intermédiaire et ambigu de la civilisation, où une nature humanisée et une humanité naturelle se fondent l'une dans l'autre. Ce domaine du goût prédominant confine d'une part au champ du besoin du boire et du manger en voie d'humanisation et d'autre part à l'espace illimité de l'art comme culture. Le goût, situé entre le sens naturel et le sens artistique, est la préfiguration du spirituel. Sa signification propre a trouvé son expression dans le langage à l'avènement de l'homo sapiens, cet être caractérisé par l'intelligence, le goût (sapor) de la mesure, de la proportion et de la valeur. (shrink)

Nos artigos Über die Linie e Zur Seinsfrage, é possível encontrar uma discussão entre Ernst Jünger e Martin Heidegger a propósito do niilismo. Heidegger recusa a Jünger a possibilidade de pensar para além da sua "linha". O presente artigo considera esta recusa através da perspectiva das relações entre os pensamentos de Heidegger e de Jünger nos anos 30 do século XX. Segundo o autor do artigo, a recusa por parte de Heidegger de pensar para além da linha tem a sua (...) origem na frustração pelo racismo e biologismo nacional-socialista de um seu plano filosófico: o uso das categorias jüngerianas de Der Arbeiter para tentar a tradução da análise existenciária de Sein und Zeit numa "política ôntica ou meta-ontológica". /// In the articles Über die Linie and Zur Seinsfrage it is possible to find a discussion between Ernst Jiinger and Martin Heidegger about the Nihilism. Heidegger refuses to Jiinger the possibility of thinking beyond its "line". The present article considers this refusal in the perspective of the relations between Heidegger's and Jiinger's thoughts during the 30 ' s of the XXth century. The author argues that Heidegger's refusal of crossing "the line" has its origin in the frustration of his philosophical plan by the racism and biologism of national-socialism and its use of jüngerian categories in Der Arbeiter in order to try the translation of the existenziale Analytik of Sein und Zeit in an "ontical or meta-ontological politics". (shrink)

We first show that a theorem by Cartan that generalizes the Frobenius integrability theorem allows us (given certain conditions) to obtain noncurvature solutions for the differential Bianchi conditions and for higher-degree similar relations. We then prove that there is no algorithmic procedure to determine, for a reasonable restricted algebra of functions on spacetime, whether a given connection form satisfies the preceding conditions. A parallel result gives a version of Gödel's first incompleteness theorem within an (axiomatized) theory of gauge fields.

Na obra Politische Theologie, Carl Schmitt proclama duas teses centrais no seu pensamento político: 1) Soberano é quem decide sobre o estado de excepção e 2) Todos os conceitos políticos significativos são conceitos teológicos secularizados. Apesar de não estarem relacionadas imediatamente, tem de haver uma conexão entre as duas teses. É o estabelecimento desta conexão que constitui o propósito deste artigo. Na primeira tese, Schmitt defende, contra o normativismo, que o direito não pode ser considerado autonomamente, mas deve sempre remeter (...) para um poder político juridicamente ilimitado. O autor do artigo defende que a segunda tese apresenta a justificação racional do poder político ilimitado: este é considerado por Schmitt como a mediação política e institucional da teologia, a qual, sem a mediação política, resultará em fanatismo, irracionalidade, ódio e guerra total /// In the work Politische Theologie, Carl Schmitt proclaims two main theses of his political thought: 1) Souverän ist, wer über den Ausnahmezustand entscheidet and 2) Alle prägnanten Begriffe der modernen Staatslehre sind säkularisierte theologische Begriffe. Although the two theses are not immediately related, a connection must be established between them. To settle such a connection is the aim of the present article. In the first of his thesis, Schmitt sustains against normativism that Law cannot be considered only by itself, but must always refer to a juridically unlimited political power. The author of the article argues that the second thesis presents the rational justification of unlimited political power: this political power is considered by Schmitt as the political and institutional mediation of theology, which, without political mediation, will end in fanaticism, irrationality, hatred and total war. (shrink)

Many domains, notably the one involving predicates of personal taste, present the phenomenon of apparent faultless disagreement. Contextualism is a characteristically moderate implementation of the relativistic attempt to endorse such appearances. According to an often-voiced objection, although it straightforwardly accounts for the faultlessness, contextualism fails to respect “facts about disagreement.” With many other recent contributors to the debate, I contend that the notion of disagreement—“genuine,” “real,” “substantive,” “robust” disagreement—is indeed very flexible, and in particular can be constituted by contrasting attitudes. (...) As such, contextualism is clearly straightforwardly compatible with facts about the existence of disagreement. There is, however, a genuine prima facie worry for contextualism involving facts about the expression of disagreement in ordinary conversations. Elaborating on a suggestion by Lewis :113–138, 1989), I argue that the presupposition of commonality approach in López de Sa shows that there are versions of contextualism that are in good standing vis-à-vis such facts about the expression of disagreement. (shrink)

Ce livre propose de relire la philosophie de Walter Benjamin à partir de sa cosmologie. Le cosmos de Benjamin n'est pas un univers ordonné, composé de corps célestes identifiables, mais l'occasion d'une expérience fulgurante: dans l'univers post-copernicien de Benjamin, l'intériorité du désir et l'extériorité des étoiles, le politique et le théologique, le présent et le distant passé se rencontrent sans fusionner. Situant Benjamin dans la tradition philosophique (G. W. Leibniz, K. Marx, F. Hegel) tout en s'appuyant sur des pensées contemporaines (...) (J. Butler, S. Hartmann, M. Löwy), ce livre crée une 'correspondance' entre Benjamin et notre actualité. Dans un monde soumis aux replis nationalistes, aux virus destructeurs d'altérité et à l'intrusion technologique, le lointain semble s'évanouir. En prise avec l'histoire la plus récente, celle du New Space et de la Sixième Extinction, de Black Lives Matter et des Communes éphémères, ce livre soutient qu'aucune transformation politique radicale, aucune émancipation, aucun communisme n'est possible, et souhaitable, sans relation avec un lointain telle l'Étoile du Nord que les esclaves en fuite suivaient dans le ciel nocturne pour les guider vers la liberté."--Page 4 of cover. (shrink)

The paper proposes and defends the following characterization of response dependent property: a property is response-dependent iff there is a response-dependence biconditional for a concept signifying it which holds in virtue of the nature of the property. Finding out whether a property is such is to a large extent a posteriori matter. Finally, colors are response dependent: they are essentially tied to issuing the relevant experiences, so that having those experiences does give access to their, dispositional, nature. Finally, some important (...) contrary views are critically discussed in the paper. (shrink)

According to relativism, these appearances of faultless disagreement are to be endorsed. According to moderate relativism, this can be done within the general Kaplan-Lewis-Stalnaker two-dimensional framework, in which the basic semantic notion is that of a sentence s being true at a context c at the index i: it may in effect be the case that s is true at c but false at c∗. According to indexical relativism, this is so in virtue of the content of sentence s at (...) c being different from that of s at c∗. (shrink)

According to Jackson, Pettit & Smith , “restricted particularism” is not affected by their supervenience-based consideration against particularism but, they claim, suffer from a different difficulty, roughly that it would violate the platitude about moral argument that, in debating controversial moral issues, a central role is played by various similarity claims. I present a defense of “restricted particularism” from this objection, which accommodates the platitudinous character of the claim that ordinary participants in conversations concerning the evaluative are committed to descriptive (...) similarities and differences being relevant in the way described by Jackson, Pettit and Smith, to moral similarities and differences. My defense exploits a presuppositional component congenial to response-dependent proposals such as Lewis’s. (shrink)

Sainz Rodríguez, P. Luis Vives y el Renacimiento en España.--Fontan, A. El latín de Luis Vives.--Jiménez Delgado, J. Nueves aportaciones al epistolario de Juan Luis Vives.--Swift, L. J. Somnium vivis y el Sueño de Escipión.--Etchegaray Cruz, A. Juan Vives, según Erasmo de Rotterdam.--Argudo Sánchez, F. Vives y el humanismo ciceroniano.

La rencontre entre Socrate et le tribunal populaire d’Athènes est comparable à la rencontre entre le poète polythéiste Baal et le Prophète dans les Versets sataniques de Salman Rushdie : la piété des uns est l’impiété des autres. Dans l’Apologie, Socrate ne repousse à aucun moment l’accusation selon laquelle il ne croit pas aux dieux auxquels croit la cité, et le dieu dont il se dit le fidèle est très différent d’Apollon tel qu’on se le représente traditionnellement. En fait, une (...) grande partie de sa plaidoirie, et une grande partie de ce qu’il dit d’une façon plus théorique dans l’Euthyphron, est une offense à la religion traditionnelle. En ce sens il était bien coupable de ce dont on l’avait accusé. (shrink)

In this paper I offer a characterization of evaluative realism, present the intuitive case against it, and offer two considerations to support it further: one concerning the internalist connection between values and motivation, and the other concerning the intuitibve causal inefficacy of evaluative properties. The considerations ultimately rely on the former intuitions themselves, but are not devoid of interest, as they might make one revise what one took to be his own realistic supporting intuitions, if such one had.

Some philosophers seem to think that borderline cases provide further cases of apparent faultless disagreement. This chapter argues against such a suggestion. It contends that with respect to borderline cases, people typically do not respond by taking a view, in contrast to what is the case in genuine cases of apparent faultless disagreement. It shows that the claim of the chapter is indeed respected, and is accounted for by paradigm cases of semantic and epistemic views on the nature of vagueness. (...) It is also argued that this claim turns out to be, initial appearances notwithstanding, compatible with other claims in the literature; to the effect that in appropriate circumstances, there are indeed, or there might well be, ‘macho’, admissible, forced, and hesitant responses to borderline cases. -/- Keywords: borderline cases, faultless disagreement, semantic indecision, epistemicism. (shrink)

McDowell, responding to Mackie’s argument from queerness, defended realism about values by analogy to secondary qualities. A certain tension between two inter- pretations of McDowell’s response is highlighted. According to one, realism about val- ues would indeed be vindicated, but at the cost of failing to provide an appropriate response to Mackie’s argument; whereas according to the other, McDowell does pro- vide an adequate response, but evaluative realism is jeopardized.

According to the view that Peacocke elaborates in A Study of Concepts (1992), a concept can be individuated by providing the conditions a thinker must satisfy in order to possess that concept. Hence possessions conditions for concepts should be specifiable in a way that respects a non-circularity constraint. In a more recent paper “Implicit Conceptions, Understanding and Rationality” (1998a) Peacocke argues against his former view, in the light of the phenomenon of rationally accepting principles which do not follow from what (...) the thinker antecedently accepts. In this paper I defend the view of the book from his more recent criticisms, claiming that the noncircularity constraint should be respected, and that Peacocke's more recent insights could be accommodated in the framework of his former theory of concepts. (shrink)

According to Jackson, Pettit & Smith, “restricted particularism” is not affected by their supervenience-based consideration against particularism but, they claim, suffer from a different difficulty, roughly that it would violate the platitude about moral argument that, in debating controversial moral issues, a central role is played by various similarity claims. I present a defense of “restricted particularism” from this objection, which accommodates the platitudinous character of the claim that ordinary participants in conversations concerning the evaluative are committed to descriptive similarities (...) and differences being relevant in the way described by Jackson, Pettit and Smith, to moral similarities and differences. My defense exploits a presuppositional component congenial to response-dependent proposals such as Lewis’s. (shrink)

The National Cancer Institute's (NCI) Thesaurus is a biomedical reference ontology. The NCI Thesaurus is represented using description logic, more specifically Ontylog, a description logic implemen...

Some philosophers seem to think that borderline cases provide further cases of apparent faultless disagreement. My aim here is to argue against such a suggestion. I claim that with respect to borderline cases, people typically do not respond by taking a view—unlike what is the case in genuine cases of apparent faultless disagreement. I argue that my claim is indeed respected and actually accounted for by paradigm cases of semantic and epistemic views on the nature of vagueness. And I also (...) argue that my claim turns out to be, initial appearances notwithstanding, compatible with other claims in the literature—to the effect that, in appropriate circumstances, there are indeed, or there might well be, “macho,” admissible, forced, and hesitant responses to borderline cases. (shrink)

1. L'aspect le plus important du toucher est sa relation au temps et à l'étendue, relation constituée par le mouvement même du toucher. En référence aux conceptions de E. Straus, on expose la distinction entre le toucher et l'être-touché à la lumière d'expériences faites par nous avec des animaux. 2. Le toucher est un être-dans-les-limites-propres et en même temps un franchissement de ces limites, être par lequel l'objet touché est éprouvé à la fois comme „Gegenstand” et comme „Mitseiend”. „Pour le (...) tactile, c'est l'être à deux qui se place au premier rang.” L'affirmation de l'être par le sens du toucher est saisissante dans le cas du se-touchersoi-même, qui est une union exceptionnelle d'activité et de passivité. 3. La reconnaissance tactile de la forme présente elle aussi une dialectique d'activité et de passivité, dialectique qui procède sous la forme d'un développement surmontant le temps, et cela à partir d'un schéma produit dans l'acte même de préhension. On renvoie aux études de V. von Weizsäcker sur le „Gestaltkreis”. Il faut se rappeler aussi l'inquiétude primaire de la main, qui dans le jeu de la main avec un objet devient perdurante. 4. La main peut enserrer un objet. En ce faisant une image schématique tactile est donnée, image qui fonctionne comme hypothèse ou comme principe organisateur du développement prolèptique de l'exploration tactile ultérieure. L'analyse phénoménologique du toucher avec la main se révèle comme une préfiguration de la pensée par jugements synthétiques. Il est donc vrai, comme le remarquait Herder et comme le confirmaient Goldstein et Merleau-Ponty, que la perception telle que l'homme l'effectue et l'existence spirituelle sont identiques. 5. En se référant aux recherches de Révèsz et de Palagyi, on analyse le caractère propre du monde tactil. L'exploration tactile procède selon un véritable développement, donnant lieu à des déterminations anticipatives et rétrospectives qui assurent la continuité de l'événement et de son sens. La perception tactile permet de décrire l'unité continue des phases discontinues objectivement constatables, „comme si” attente et souvenir, jugements provisoires et vérification, fixations conceptuelles et corrections étaient mises en œuvre. 6. Important est l'aspect affectif et émotif des impressions tactiles et leur rapport aux relations interhumaines. 7. Par le toucher l'homme se trouve d'une manière „sensible” en relation personnelle avec cette matérialité des choses qui demeure cachée aux sens-à-distance. Cette participation a un double aspect. Elle est comme le surgissement d'un „état d'âme”, une '‚Befindlichkeit”, mais en même temps elle est le point de départ actif d'un sentir, d'un „comprendre”, d'un „saisir par le dedans”, d'un être-ému, d'un être-frappé par l'objet touché qui se rend présent comme un „quale” propre, comme une matière, comme un être-en-soi. On rappelle le caractère propre du caresser, par lequel l'„être à deux” de l'objet caressé devient complémentaire avec celui du caressant actif. Les concepts usuels par le moyen desquels, dans la vie pratiquement et gnostiquement vécue, sont indiquées les qualités tactiles les plus importantes, ont comme but de nous référer aux propriétés des choses qui prennent place dans le monde géométrique et dans l'espace objectivement mesurable et qui fondent notre orientation naturelle. On rappelle les recherches de von Homborstel au sujet des propriétés internodales des impressions tactiles. Celles-ci nous montrent comment un „savoir” qui accompagne ta perception peut changer une impression sensible. La relation affective, déterminée par un „savoir” nuancé et par un système de valeurs, change la réalité tangible, la substantialité du corps, de la „chair”. Ce changement affectif de la matière, cette „transsubstantiation phénoménale” peut se réaliser facilement par rapport à des objets dont nous savons qu'ils appartiennent ou ont appartenu à quelqu'un. La signification qu'a une chose change la matière de l'objet, objet qui, précisément par le toucher, se rend présent „en chair et en os”. On illustre ceci avec plus de précision grâce aux phénomènes du fétichisme et grâce à de simples expériences de la vie courante. Si nous cherchons un point de vue anthropologique à partir duquel le toucher, dont la main réalise les possibilités, peut prendre un sens, une approche d'un tel point de vue devra s'effectuer à partir de la certitude non-représentable que l'unité ontique de la nature et de l'esprit est dans l'homme la réalité d'une participation possible, participation qui, dans notre existence, n'est qu'indiquée. L'„inquiétude” de la main jamais remplie et toujours chercheuse que nous avons remarquée, est le signe humain de notre existence concrète. Ainsi le toucher nous montre ce que Valéry remarquait à propos de l'esprit : „L'esprit est à la merci du corps, comme les aveugles sont à la merci des voyants.”. (shrink)

Es conocido que Kripke argumentó que la ilusión de contingencia en el caso de la conciencia no puede explicarse del modo en que se explica en el resto de casos familiares de enunciados necesarios a posteriori. En un artículo reciente, Pérez Otero (2002) argumenta que hay una explicación alternativa, en términos de mera aposterioridad. Argumento en contra de la corrección exegética y de la verdad de esta tesis.Kripke famously argued that the illusion of contingency cannot be explained away, in the (...) case of consciousness, in the way it is explained away in the rest of familiar cases of necessary aposteriori statements. In a recent paper, Pérez Otero (2002) argues that there is an alternative way of explaining it a way, in terms of mere aposteriority. I argue against the exegetical accuracy and the truth of this contention. (shrink)

Resumo: Neste trabalho discute-se a crítica de István Mészáros à Lógica de Hegel. Aponta-se como o marxismo realiza a crítica aos pontos de partida e de chegada da Ciência da lógica, quais sejam, o pensamento sem pressupostos e o círculo auto-constituído da Lógica. Com isso, indica-se a diferença entre os modos hegeliano e marxista de conceber o enraizamento do conhecimento no processo de vida real. Discute-se ainda como István Mészáros realizou uma dura crítica à hipostasiação do método dialético em G. (...) Lukács, crítica esta que se apóia na rejeição de um método que deixa de prestar contas ao ser e que, por isso, acaba lidando com a identidade entre conhecimento e ser como uma mera postulação abstrata.: This paper discusses István Mészáros critique of Hegel’s Logic. We point out how Marxism criticizes the presuppositionless thinkingand self-constituted circle of reasoning of the Science of logic. We thereby show the difference between the Hegelian and Marxist ways of conceiving the rooting of knowledge in the process of real life. We also discuss how Mészáros made a scathing critique of the hypostatization of dialectical method in Lukács work. This critique is based on the rejection of a method that fails to be accountable to the real world and therefore ends up treating the identity of knowledge and being as a mere abstract postulation. (shrink)

Neste artigo, no intuito de nos inscrevermos em uma reflexão mais abrangente acerca dos negacionismos contemporâneos, com foco no “negacionismo histórico”, que se sustenta por processos de falseamento e homogeneização da história e das memórias, buscamos seguir o seguinte roteiro de reflexão analítica: i) tratar da escrita da história, abordando a produção de memórias, as políticas de esquecimento e o falseamento discursivo da história; ii) traçar um panorama acerca da escrita da história e da produção de memórias da ditadura civil-militar (...) brasileira, observando, de um lado, a produção discursiva nos campos escolar, jornalístico e “de história”, como formas de manifestação e promoção da memória oficial do regime, e, de outro, a construção das políticas institucionais de memória, com foco nas comissões de verdade, como mecanismos de instituição de regimes de dizibilidade sustentados por memórias-outras; iii) como eixo analítico-conclusivo, traçar uma reflexão que vai da negação da história à formação do autoritarismo contemporâneo, tomando como exemplo a violência contra os povos originários. Inscrevemo-nos, para dar cabo a esta discussão, na perspectiva arqueogenealógica dos Estudos Discursivos Foucaultianos, a partir da mobilização de um arcabouço teórico-metodológico que permite a análise dos processos de formação dos enunciados e dos discursos e, fundamentalmente, uma crítica reflexiva do presente. (shrink)

Th e simple proposal about rigidity for predicates can be stated thus: a predicate is rigid if its canonical nominalization signifi es the same property across the different possible worlds. I have tried elsewhere to defend such a proposal from the trivialization problem, according to which any predicate whatsoever would turn out to be rigid. Benjamin Schnieder (2005) aims fi rst to rebut my argument that some canonical nominalizations can be fl exible, then to provide fi ve arguments to the (...) eff ect that they are all rigid, and fi nally to propose a general explanation of why they are all rigid. I show fi rst why my argument has not been rebutted, then why Schnieder’s fi ve arguments for their rigidity all fail, and fi nally why the alleged “explanation” cannot be such, as the facts alluded to are neutral with respect to the rigidity or fl exibility of the nominalizations. (shrink)

Mathematical expressions for the entropyS, the average information gained per trial (Ī) from information theory, and the de Broglie cyclical action integralA from his reinterpretation of wave mechanics are shown to be similar. The importance of this observation in our understanding ofS andĪ is considered. Furthermore, the similarity in the mathematical form of these functions indicates a possible route to further interpretation of de Broglie'sA and the nature of his “hidden thermostat.”.

In this paper we distinguish two dimensions in which the reclamation of slurs can succeed (or fail). By reclamation we refer to the linguistic practice whereby certain speakers employ slurs in order to express pride, foster camaraderie, manifest solidarity, subvert extant structures of discrimination, and so on. Reclamation can succeed, we propose, in at least two senses: in terms of felicity, insofar as a certain use of a slur counts as a move within a reclamatory practice; and in terms of (...) accomplishment, insofar as it achieves the goals typically associated with reclamation. In the first part, we present the distinction between felicity and accomplishment. In the second, we show that it provides a deeper understanding of the worries and concerns to which reclamation may give rise within and outside the academic debate. This distinction thus constitutes a valuable addition to the theoretical toolkit for analyzing the phenomenon of reclamation. (shrink)